Lyrics of ' Gaby ' by Léo Ferré

refrain:
Dans les draps que l'amour
Referme sur la nuit,
Tous les amis de monde
Ont droit qu'?eur cercueil
La foule vienne et prie,
? fait rire, non ?

H? Gaby
Gaby Pergola, je te voyais
Ah la la...
Tes comptes, ta machine, ton crayon
Tu notais tout
Peut-?e aussi le temps
Qu'il ferait demain ?
Pour ta bi?, tant !
Pour ton whisky, tant !
Et tu notais
Et je chantais
Pour... heu...
Pour quoi ?
Pour trois fois rien
Ha, Gaby, Gaby !
Ce Saint-Germain-des-Pr?
D?it, soumis
A quoi, ?ui ?
A des litt?teurs ?a noix
Qui se montraient l?as
Dans les caf?
Dans ces caf? tu te souviens, o? parlait
? t'emmerdait, ces caf?
La litt?ture, toi, ?te descendait des oreilles
Tu ?utais la machine
Bing, bang...

refrain

Et le Polonais, ah, le Polonais !
Cheveux longs, il ?it l?Des fois, souvent, il chantait quoi ?
On s'en foutait
Et il dansait
Comme un chien fid?
Quand j'ai eu des chiens, Gaby,
Je pensais toujours au Polonais
C'est pour ?que je les aimais
Les chiens... et les Polonais.
Ce pays d?it, soumis
Depuis des si?es, triste
Avec tous ces Polonais debout
Je ne sais plus s'ils dansent
Ils ont peut-?e envie
Je chantais en bas ?'Arlequin
Ce nom-l?'allait comme un gant
La litt?ture de ce temps
N'a pas r?st?Gaby,
Ah Gaby, toi, t'es mort
Tu t'en fous
La litt?ture, c'est le prix
Qu'on devait payer
Pour ces ?ivailleurs
Pour que ces ?ivailleurs
Nous permettent de respirer
A Saint-Germain
Tous crev? ces litt?teurs !
Et leurs livres les saluent
Bah, il faut bien qu'ils aient quelqu'un
Qui les regarde, qui les ?ute
Dans le silence
Plus rien, Gaby, ah...
Est-ce que tu veux que je te raconte ?
T'es mort, un jour, je l'ai appris
T'es mort, un jour, tu m'avais dit
Qu'il fallait que je m'en aille
De l'Arlequin
Ah, je portais bien ce nom-l?Ce nom-l?
refrain

Et toi, o? es ?
Dans quel coin ?
Sous quelle terre ?
On s'en fout
Eh oui, je chantais en bas, ?'Arlequin
Apr?y avait Francis
Francis Blanche
Tu te rappelles ?
Ah, pr?du m?o Mabillon
Venez voir, venez entendre L?
Il pense ?ous
Toujours
Dans les draps
Que l'amour referme...
Sur lui